Chronique. Et la guerre est finie

Goncourt 2021 de la nouvelle, Shmuel T Meyer possède un sens très particulier de l’écriture.

Chronique. Et la guerre est finie

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8/10/2021
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Goncourt 2021 de la nouvelle, Shmuel T Meyer possède un sens très particulier de l’écriture. Ses nouvelles, sortes d’instantanés aux angles et messages très différents, ne ressemblent à aucunes autres, à aucun autre style. La trilogie lauréate, qui rassemble trois de ses principaux recueils, « The great American disaster », « Kibboutz » et « Les grands express Européens », se déroule sur trois continents, tous marqués par la seconde Guerre Mondiale et ses conséquences, traversés par des personnages en pleine errance, blessés eux aussi par la Guerre, la solitude, l’exil, mais aussi portés par le voyage, l’ailleurs, la rencontre. Si Shmuel T Meyer ne badine pas avec le poids de la violence, de ce qu’il reste après les guerres, il n’en oublie pas pour autant de draper son style et son regard d’un humour délicat, d’une poésie inattendue et d’une retenue tout en élégance. Cours, ciselés, ses textes brillent par leur construction et leur sens de la chute. Shmuel T Meyer n’écrit pas des nouvelles, il taille des pierres précieuses. Editions Metropolis.

-> À lire pour prolonger la chronique :  l'interview de Marie Hasse, directrice des Editions Metropolis

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